À MON CŒUR…

Mon petit coeur, 

Je sors ce soir…
Ne m’attends pas
À regarder l’heure

Passer. Je sors
Voir un peu le dehors,
Voir un peu l’ailleurs
Et en respirer l’air frais.

J’ai hâte de découvrir,
À quoi ressemble le dehors…
Comment est la vie
De l’autre côté alors?

Y souffre t-on moins qu’ici?
Ou est-ce pareil?
Bon, faut que j’y aille…
Que j’aille voir, savoir si…

Si la misère est aussi
Criarde ou silencieuse,
Si la guerre est aussi
Juteuse que fructueuse…

Si avoir une belle villa, une belle femme,
Et un juteux travail suffisent
À rendre heureux un homme
Et à faire le bonheur de ses sacrifices…

Si appartenir à une religion,
Prier Jésus à l’église ou, à la mosquée, Allah,
Suffisent à faire avoir la foi
Ou est-ce juste pure diversion?

Mon petit coeur ne m’attends pas
Ce soir. Je ne sais à quelle heure
Je rentrerai de ma balade…
Cette vie est peut-être un leurre;

Faut que je vérifie par moi-même.
Tant de questions restées sans réponses,
Tant de dogmes et de croyances
Qui nous freinent et nous enferment.

Continue donc de battre mon coeur,
Je sors chercher un morceau d’amour…
J’espère qu’il est aussi vrai et fou
Comme le chante le printemps à l’hiver.

Et si je ne rentre pas ce soir,
Ne m’attends plus, ferme tes veines et tes artères:
Cesse de te battre pour moi,
Certainement j’ai pris goût à l’autre vie…J’ai quitté la terre.

4 commentaires sur “À MON CŒUR…”

  1. The idea is beautiful but the poem lacks beauty. In fact, it’s the aspect  »poem » that’s missing from the poem.

    1. How could the poem lacks beauty if its idea is found beautiful? If you didn’t read the poem itself you can’t say that its idea is beautiful and that it lacks beauty. There is such a contradiction in your says that I wonder why am I even defending what the author wrote. I think that each poem is strong enough to defend himself. Let’s criticise less and suggest more.

  2. Cher ami et frère BRAVO ,
    Je te tire mon chapeau,
    Que tes mots,
    Sont beaux !

    Heureux de vous découvrir !
    Ça vient de me donné que du plaisir.
    De toujours venir vous lire !
    Ici, je laisse mon sourire. ?

    Votre frère,
    Phane

    R D Congo, Lubumbashi.

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