Bénin-Innondation 2020 : Une anecdote de 15 jours particuliers pour les populations d’Abomey-Calavi et de Cotonou.

Pendant que nous luttions corps et arme pour sauver nos vies de la crise du covid-19, voilà nos populations qui se retrouvent dans une situation périlleuse. Suite à une série de pluies, l’inondation apparait, courtois des quartiers et s’accapare des résidences entières. De nouveaux quartiers n’ayant jamais connu une situation pareil se retrouvent aujourd’hui inonder et les habitants hors de chez eux et sans destination fixe. Cet article se propose de pousser les curiosités sur la persistance de cette tragédie à laquelle sont confrontés les habitants d’Abomey-Calavi et de Cotonou chaque année.

+ Déplacement des populations pour une destination inconnue

Depuis la fin du mois de juin et le début du mois de juillet, les populations des quelques quartiers envahi par l’inondation sont obligés de quitter leur domicile pour des destinations inconnues. Le niveau d’eau est élevé et les dégâts en bien sont énormes. Les chambres sont atteintes au 2/3 et il est quasiment impossible de rester. Les populations n’ayant pas le choix ont pris les quelques effets encore récupérable et prennent des directions inconnues (triste réalité). Ne parlons plus des centres commerciaux qui ont fermés leur portes.

+ Les causes probables de cette inondation ?

Plusieurs raisons sont à l’origine de cette crise. Les causes possibles sont d’autant naturelles et anthropiques. À en croire l’Agence du cadre de vie pour le développement des territoires (ACDVDT) sur différents articles de journal déjà publiés, la saison pluvieuse de cette année a été particulière. La pluviométrie a atteint les «250 mm en 15 jours contre 74 mm pour la même période en 2019 » et serait la raison ultime de cette situation. Par contre les populations sur place rejettent la cause sur les différents ouvrages construite (exemple projet Asphaltage et l’IITA). Les responsabilités sont à partager tant au niveau des populations riveraines qu’au niveau de la couche administrative (Gouvernement). Une réalité est certaine et n’a jamais changé, malgré les sensibilisations les populations continuent d’occuper le lit mineur. Conséquence directe d’une probable inondation due à l’absence d’écoulement des eaux pluviales et provoquent la stagnation de ces derniers en un espace qui n’était pas le sien. D’un autre côté une responsabilité importante revient à la couche administrative qui négligent des aspects profondes de chaque milieu. La reconstitution des faits démontrent que des aspects sont abandonnés et il est capital de faire recourt à des mesures préventives adéquates. On peut citer la négligence en matière d’entretient des infrastructures routier, qui représente un grand pourcentage du problème d’inondation actuel. Les canalisations sont défectueuses et à des endroits inopérantes voir inexistante. Ces mêmes infrastructures s’affaissent et laissent couler les eaux à travers des accès non dédié. C’est le cas des populations de Tankpè qui reçoivent de l’eau directement descendu du tronçon principale dans leur maison(triste). Des solutions sont en cours d’être envisagé à notifier l’Agence du cadre de vie pour le développement des territoires (Acvdt). Mais quand auront nous les résultats ?

+ Quelques approches de solutions pour traverser cette période difficile

En attendant la réalisation des projets prévus par le gouvernement, il importe de trouver des alternatives pour permettre aux populations de continuer à vivre. Les solutions actuelles ne seront que des perspectives pour améliorer les choses pour le futur.

1- L’hospitalité

La première solution ultime pour traverser cette situation est de partager l’hospitalité. Beaucoup sont actuellement sans abris ou vivent dans des situations précaire. Si vous avez un proche dans cette situation, s’il vous plait faites preuves d’amour et d’hospitalité.

2- La mise en place de mesures d’information et de prévention

Cette mesure est déjà utilisée à plusieurs zones ou l’inondation sévit. Il serait bien de l’étendre sur d’autres zones qui présentent les mêmes risques. Notons quand même que la mise en place de mesures d’informations, d’alerte et de défense réduit le  facteur de risque mais ne le supprime pas. Se référer à l’article (https://www.futura-sciences.com/sante/definitions/vie-facteur-risque-2691/) pour de plus amples informations.

3- Réactualisation des données géographique et climatique

L’un des grands défis auquel nous devons faire face est l’actualisation des données géographique et climatique. Avant chaque saison, des prévisions devrait être faites pour statuer des éventuels menacent d’un facteur sur tel ou telle région. Les prévisions climatiques quant à elle doit préciser le pic des précipitations et indiquer quels seront les attentes. Nous ne pouvons plus rester statuer sur d’anciennes prévisions sachant que nous sommes à l’air du changement climatique qui bouleversent presque toutes les saisons. Les données géographiques actualisées vont apporter une importante lueur sur la base de la cartographie du milieu. La connaissance des bassins versant, des pentes, des courbes de niveaux, etc. sont un ensemble de données utiles à la prise de décision. Ces derniers vont améliorer de manière efficiente la réalisation des projets de construction des différents ouvrages d’assainissement et de canalisation des eaux de touts types suivants le besoin de chaque localité. Pour une meilleur construction d’ouvrage d’assainissement ceci tient compte du bon dimensionnement de chaque ouvrage. Mettre également ces renseignements à la disposition de la population.

Je ne dirai pas long et ce serait d’un avantage précieux d’apporter dans vos commentaires des propositions à l’endroit de cette situation qui se répète chaque année de suite.

Source : – https://www.24haubenin.info/?Les-causes-de-l-inondation-a-Cotonou ; https://lanationbenin.info/inondations-les-raisons-du-phenomene-a-cotonou-et-environs/

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