Tout savoir sur l’ouvrage « Les Tontinières, Enquêtes de l’inspecteur Têki » d’Erroce YANCLO

Je suis passionné de tout style d’écriture, c’est-à-dire genre littéraire ; mais je me focalise beaucoup plus sur la littérature policière. J’écris du polar.Tout savoir sur l'ouvrage "Les Tontinières, Enquêtes de l'inspecteur Têki"… Cliquez pour tweeter

+ Bonjour Monsieur Erroce YANCLO, veuillez-vous présenter à nos lecteurs

Erroce Ezéchiel Ekundayo YANCLO, je suis Gestionnaire de projets, fondateur de la Start-up KUNDA’S TALENTS et écrivain

+ La littérature et vous, à quand remonte le mariage ?

La passion pour littérature remonte à la tendre enfance, où très tôt au cours primaire j’ai été familiarisé à toutes sortes de lecture, aux bibliothèques et groupes de lecture. L’écriture est arrivée bien après, en classe de 3ème avec mes premiers manuscrits ; et je dirai qu’elle (l’écriture) est une conséquence logique de ma passion pour la lecture.

+ Pour vous, que représente l’écriture, les livres dans votre vie?

Pour moi, lire c’est voyager. Ecrire, est davantage partage. Je dis souvent que j’écris, tout simplement parce que comme plusieurs, je crois au partage.

+ Quel est votre style d’écriture ?

Je suis passionné de tout style d’écriture, c’est-à-dire genre littéraire ; mais je me focalise beaucoup plus sur la littérature policière. J’écris du polar.

+ Quels sont les écrivains  qui vous ont insufflé cette passion de l’écriture ?

Beaucoup d’écrivains. J’ai commencé très tôt par lire et avoir pour repère Agatha Christie, Gérard de Villiers, Simone de Beauvoir..Etc. Mais je suis aussi très attaché à la littérature africaine, et béninoise en particulier. J’aime beaucoup lire les auteurs béninois ; il faut dire que la jeune génération d’auteurs béninois est très agréable à lire. J’en lis donc, sans modération.

+ Est-ce que c’est votre  première sortie ?

Ma carrière d’écrivain a pris son envol en 2018 à travers la révélation au concours littéraire Libre Afrique avec mon essai intitulé « Les enfants de la rue, une génération en péril ». En 2019, j’ai fini lauréat du Prix Ecrivains Humanistes, avec ma nouvelle Un rêve mal né. Je m’illustre donc en 2021 dans l’univers du polar à travers mon recueil de nouvelles policières Les Tontinières, paru aux éditions Encres Universelles.

+ La couverture du Livre avec la présence de gouttelettes de sang sur du blanc, que doit-on comprendre ?  

Tout d’abord, nous (la maison d’édition et moi) avions voulu fait sobre. Les gouttelettes de sang sont pour symboliser le crime. Evidemment, du sang a coulé dans chacune des nouvelles policières. Et le blanc pour symboliser l’innocence des victimes pour la plupart.

+ La Tontine est un moyen d’économie pour la plupart de nos compatriotes, est-ce ce thème que vous abordez dans votre ouvrage ou c’est un titre qui en cache un autre?

On peut dire que ce titre en cache un autre. Ce titre, c’est d’abord dans un objectif d’accrocher le lecteur, mais aussi pour faire corps avec la thématique qu’aborde la nouvelle éponyme ; en l’occurrence celle de la dérive de jeunes collégiennes en plein dans la dépravation, et avec la complicité voilée de certains éducateurs.

+ Quel est la problématique que vous mettez en lumière et quelle approche de solution préconisez-vous ?

L’œuvre aborde une large palette de thématiques. On peut citer : la prostitution infantile et le proxénétisme, la fraude et les manipulations dans le sport, notamment le football et ses méandres obscurs, les malsaines rivalités et dessous puants de nos églises. Toutes ces thématiques sont abordées dans un environnement familier, révélant nos villes et quartiers dans un si beau décor.

+ L’ouvrage est subdivisé en combien de parties ?

L’œuvre « les tontinières » est un recueil de cinq nouvelles policières en 191 pages. La nouvelle éponyme est intitulée « les tontinières ».

+ Quels sont les personnages principaux ?

Dans chaque nouvelle, des personnages aussi importants les uns que les autres interviennent. Mais le personnage de l’inspecteur Têki reste principal.

+ A quel type de lecteurs votre œuvre est destinée ?

A toutes les catégories de lecteurs. Le livre est accessible et peut être lu d’un trait. Par ailleurs, la jeunesse y trouvera bien pour son compte, car j’emploie beaucoup l’argot Fongbé, surtout en ce qui concerne les personnages utilisés.

+ Quel est le passage que vous aimez un peu plus dans votre ouvrage, citez-la nous.

Je ne peux le dire, car j’aime l’intégralité de mon œuvre. Je pense que les lecteurs répondront mieux à cette question.

+ Une adaptation au cinéma de l’œuvre, pourquoi pas, vous y pensez ?

Je ne dis pas non. Ça pourrait venir.

+ Dirai-vous que vous êtes un écrivain-éducateur ou vous écrivez juste pour satisfaire votre passion de l’encre noire ?

J’écris pour révéler. Je ne sais pas si je peux m’attribuer le titre d’écrivain éducateur, car d’une manière ou d’une autre, l’écrivain met l’accent sur des réalités existentielles.

+ Vous avez lancé l’ouvrage le samedi 24 juillet à Calavi, quel a été l’accueil du public ?

Nous remercions au passage toutes les personnes qui ont fait le déplacement. Nous pensons que le public présent a joyeusement accueilli l’ouvrage. La qualité des échanges en est la preuve à mon avis.

+ D’autres lancements dans d’autres villes sont-ils prévus ?

Nous y reviendrons plus posément à travers des dates précises. Pour l’heure, nous invitons les lecteurs et passionnés à me suivre sur ma page Facebook (Erroce Ezéchiel Yanclo) sur laquelle sont partagées toutes les informations liées à la promotion de l’ouvrage.

+ Quel est le regard que vous portez sur la Littérature  béninoise ?

Nous avons une littérature qui a fait ses preuves en Afrique et dans le monde et continue d’en faire. Nous avons de très bons auteurs qu’il faille accompagner pour davantage de visibilité.

+ Votre parcours ne s’est pas fait tout seul, quels sont les personnes que vous aimerai remercier ?

Absolument. Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont soutenu, de près ou de loin, jusqu’à la parution de cette œuvre. Particulièrement, je remercierai mon préfacier Martial KOGON, toute l’équipe de ma maison d’édition Encres Universelles et son Directeur, M. Camille SEGNINGBINDE.

+ Quels sont vos futurs projets ?

Continuer de révéler le Bénin à travers ma plume, et porter le plus haut possible, le flambeau de la littérature béninoise.

+ Vous aimez surement les blogs, et puisque aujourd’hui c’est à un blog que vous accordez cette interview, que pensez-vous de l’univers du Blogging au Bénin, et de Beblog en particulier ?

Les Blogs pour moi sont très essentiels pour l’accessibilité de l’information, particulièrement la numérisation de l’information. Je ne peux que féliciter le travail qu’abattent les blogs. J’encourage personnellement Beblog pour le travail de révélation qui se fait dans plusieurs domaines, et invite les jeunes à suivre Beblog à travers les articles qui s’y produisent chaque jour.

+ Un appel aux lecteurs..

Il n’y a d’écrivains, que s’il y a des lecteurs. J’invite les lecteurs à se procurer l’ouvrage Les Tontinières, à le lire et à nous partager volontiers leurs commentaires post lecture. L’ouvrage est disponible en librairie, ou contacter les numéros suivants pour s’en procurer : 69479623/66547808.

Merci à vous.

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