DISCOURS SUR LA PAIX

« Prononcé le samedi 18 mai 2019, à l’ambassade japonaise de Godomin, par VODOUNON S. Théophile, lors de la célébration de la fête de l’étudiant. »

Je salue la sagesse de tous ici présents ; de l’éminent aux frères et sœurs puînés de notre matrice commune.
Je salue également votre souci de vivre-ensemble, et celui aussi du mieux-vivre.
Soldats à la vie,
Soldats de l’union pacifique,
Soldats de la solidarité,
Chers citoyens du monde,
Chers bataillons dont le plus grand intérêt est l’amour !
Il y a longtemps que je brûle d’envie de vous voir trop tôt pour vous parler de ce qui vous concerne et me concerne également. Mais puisque l’occasion n’a pas trop manqué, laissez-moi vous parler d’une fleur, panacée du monde.
Je l’ai aimée d’un seul coup ; mais je ne sais si vous l’aimeriez, vous. Il a juste fallu qu’on me présente son curriculum vitae pour que son amour s’impose à moi.
Ma fleur n’est pas belle, elle est plutôt adorable.
Au commencement c’était elle ; elle était au centre du monde, que dis-je, au centre de la vie. Elle s’était considérablement développée ; puis, ses graines, emportées par l’ouragan de l’amour, se sont répandues dans tous les pays du monde.
Partout où ses graines prenaient place sans que rien ne les étouffe, elles développent leurs racines que sont : la joie, l’amour, l’entente mutuelle, … ; ces pays sont alors obligés de se développer et d’être enviés. C’est le cas au Botswana, au Chili, au Costa Rica, au Japon, au Panama, au Maurice, au Qatar et autres.
Dans le sens inverse, partout où ses graines sont étouffées, empêchées de germer, c’est la panique, les fratricides et génocide qui règnent dans ces pays.
Autrefois, en Côte d’Ivoire, le jeune plant de notre fleur qui y avait germé s’était trouvé menacé par l’intérêt personnel. Ce qui en est résulté, vous le savez tous ! Fuite de notre adorable fleur, tribalisme, pleurs, meurtres et génocides. Les enfants en ont trop souffert. Soit ils étaient enrôlés dans les troupes d’infantile, soit ils étaient égorgés et semés dans les charniers pour servir de « l’humus à la terre ».
Il en a été de même dans quelques pays : Kenya par exemple.
Et, mes chers parents, chers citoyens du monde, chers bataillons, soldats de l’amour et de l’union, voici où se situe les miracles de notre fleur commune.
En effet, dès que les dirigeants politiques de ces pays-là ont compris que cette créature de Dieu, cette fleur leur manquait, ils sont partis à sa recherche, l’ont plantée à nouveau et l’arrosent de tout leur amour : c’est là la magie. Et le charme est encore ailleurs ! Dès lors, la joie revient, l’amour, l’entente et enfin, une promesse de développement.
Il est bon et mieux de chérir cette fleur ; n’est-ce pas ?
Cependant, voici qu’actuellement d’autres pays souffrent de l’absence, disons, la fuite de cette fleur. La misère, le génocide, la souffrance sont leur lot au quotidien. Parlons de la Syrie, l’Afghanistan, la Somalie. Dommage pour eux !
Chers citoyens du monde, chers bataillons de l’union pacifique, à l’heure où nous parlons, il y a autour de nous, entre nous, autant de ses graines que de personnes ici présentes. Voudriez-vous bien les accueillir et les semer dans vos cœurs ?

Ah ! quelle est cette bêtise que j’ai faite ? Je vous ai parlé de ma fleur sans vous dire ni son nom traditionnel, ni son nom scientifique !

Elle s’appelle FIFA ; la PAIX.

Vive la paix dans le monde,

je vous remercie.

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