La SePhoBe expose des oeuvres au Centre To Tché Wè de sékou: quand Photos et Culture font l’Amour

Du 12 au 20 juillet 2021 s’est tenue une exposition photo à Sékou dans la commune d’Allada. Allier culture et passion était le pari pris par le comité organisationnel pour ce deuxième acte 2021 de la SEPHOBE. Tout au long de la période bien nourris d’activités, les fruits ont tenus la promesse des fleurs. Beblog a tenu à rendre hommage à de pareilles initiatives de jeunes.

+ Déjà c’est quoi la SePhoBe

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La SePhoBe entendus Semaine de la Photographie au Bénin est un Festival de rencontre internationale des artistes photographes du Bénin.  Il a été lancé en 2020 et est donc à sa deuxième édition.  Pour chaque édition, la SePhoBe invite des professionnels expérimentés du domaine avec qui, il organise une exposition de photos sur un thème. il se fait également des masters class, des formations, des échanges be to be et des visites pour valoriser et promouvoir le tourisme béninois. Au cours du Festival,  il est organisé aussi un concours photo au terme duquel, il est décerné des prix d’édition aux trois meilleurs. Trois autres prix  dénommés Alôfè sont également décernés. Des attestations de participation sont remises à chaque participant au terme du festival. Après le festival, il est organisé trois actes d’exposition dans différente commune pour toujours rester actifs en attendant le Festival prochain.

– Objectifs des actes de la SePhoBe

Afin de rester actifs au cours de l’année après chaque Festival, la SePhoBe organise trois actes d »exposition photographique. Les objectifs visés par les actes de la SePhoBe se déclinent sous deux grands axes. Le premier est de faire une place d’envergure à la photographie dans la société. Ceci en amenant cet art à la rencontre de la société, en créant des mouvements de rencontres et d’échanges dans nos communes pour inciter les jeunes à adopter cet art et à s’y intéresser.

Le second axe se base essentiellement sur une actualisation de la formation au niveau des premiers acteurs de la photographie au Bénin. Cela permet aux photographes de chaque département, de bénéficier d’une remise à niveau dans le domaine à travers des workshops, des meet-up et beaucoup d’autres activités.

+Acte 2 de la deuxième édition de la SePhoBe : Allada à l’honneur au centre To Tché Wè de Sékou

L’acte 2 de cette deuxième édition a eu lieu à Allada. L’association Asán Ogàn a ouvert les portes de son centre To Tché Wè de Sékou pour la réussite de cette exposition photographique. Dans la droite ligne de ses objectifs culturels, l’association Asán Ogàn n’a pas hésité de mettre à disposition un cadre culturel adéquat pour l’exposition et les différentes activités de cet acte. Ainsi, tout au long de cet acte un cadre approprié à accueillie le public cible.

Ma culture à travers mon objectif : Thème de cette exposition

La culture est le socle de toute communauté. Elle est la seule identité qui caractérise chaque pays de façon universelle. Afin d’immortaliser et de valoriser la culture, la capture des instants culturelle et cultuelle s’avère nécessaire. C’est donc à travers les objectifs de ces photographes invités sur cet acte 2, que la culture de deux pays a été immortalisée, mise en valeurs et unies à jamais. Ce thème vient donc à point nommé, donner plus d’importance à l’art photographique qui permet de faire voyager nos cultures dans le monde entier.

Trois exposants avec un invité spécial : Les îles du Comores au Bénin grâce à des objectifs

Comme pour chaque acte, plusieurs exposants, exposent leur tableau photographique en communion avec le thème choisi. C’est donc pour nous faire voyager à travers la culture que le sieur Elhad Abderemane Boinafounou, photographe comorien de renommé internationale a été invité. A travers ces 13 œuvres il nous a fait voyager aux Iles Comores. Les tableaux racontent l’authentique histoire du Comores. Raconter avec passion, Elhad Abderemane Boinafounou a donner des frissons au public venu pour l’ouverture du vernissage.

Parmi ces œuvres, une décrit le mariage comorien. En effet, cela se fait comme dans la culture béninoise aux temps de nos aïeux. Ainsi, quand l’homme s’intéresse à une femme, il en informe ses parents. Ce sont ces derniers qui vont en informer les parents de la femme désirée. Une fois que les parents de la jeune fille sont d’accord, la jeune fille n’a pas de contradiction à apporter et le mariage est ainsi célébré.

Néanmoins, aux Comores ce sont les parents de la fille qui dote l’homme, paye tout les nécessaires pour le mariage. Aussi, les habits portés sont de très grandes valeurs ainsi que les bijoux qui sont tous en or. De surcroît, les parents de la jeune fille donnent une maison déjà équipée à l’homme pour accueillir leur fille. C’est dans cette maison que le couple vivra désormais jusqu’au soir de leur vie. Et si le couple fait une fille dans sa progéniture, il  sait d’office la responsabilité qui lui incombe. 

Le Bénin était aussi bien représenté : plusieurs divinités exposées…

Le Bénin était aussi bel et bien représenté par des photographes qui ne sont pas des moindres.

Il s’agit de Crystalin MONTCHO lauréat de la deuxième édition de la SePhoBe. A travers six œuvres, Mr Crystalin nous a fait voyager à travers la célébration de la fête de vodoun 2021 à Awouto. Ainsi, ses œuvres se sont plus focalisées sur les femmes dans leur initiation dans de différentes divinités. Aussi, il nous a honoré par un instrument important qui est la castagnette. Enfin, l’oeuvre la plus émotionnelle est la louange de femmes initiées à la Reine Djêhami d’ Allada.

Le dernier exposant est Mr Saturnin ADEBO, photojournaliste et fondateur de la SePhoBe.

Très épris par le culturel et le cultuel, ses six œuvres nous ont tenues en émoi. Il s’est surtout concentré sur différentes divinités de notre culture. Aussi il nous a fait voyager à travers l’histoire d’une clochette vielle de plusieurs décennies. Le rôle de cet instrument est de vouer des cultes à la divinité Atchinan. Cette clochette est tenue par un initié qui occupe un rang important. La clochette ne sort qu’à des occasions exceptionnelles. Elle est restée la même depuis qu’elle a été utilisée pour la première fois et restera encore telle pour des années et des années. 

Le public fut emporté par toutes ses découvertes aussi bien sur les Iles du Comores que sur les différentes divinités de notre cher et beau pays.

Plusieurs autres activités ont meublé ce deuxième acte à travers diverses communications animées par des experts. Le public cible était au rdv et a été impressionné.

Ce deuxième acte a été une réussite puisque l’émotion, l’emportement, le voyage, la découverte et l’émerveillement étaient au rendez-vous dans le public. Le thème de la culture a été un point d’honneur respecté par les exposants et apprécié par le public. Le centre To Tché Wè de l’association Asán Ogàn terre d’accueil de cet acte gardera en mémoire à jamais ces merveilleux moments.

En attendant le dernier acte, nous souhaitons que de pareilles activités se réeditent et connaissent des succès.

Vive la culture, vive la photographie.

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