MON PREMIER MARI

Enfin te voilà!

Viens là, que je te prenne dans mes bras…
J’ai attendu ce moment toute ma vie
En chaque instant de chaque jour et nuit.

Que n’avons-nous pas traversé
Tous ces mois!?
Que n’avons-nous pas partagé
Toi et moi!?

Pendant tout ce temps d’assistance,
Je t’ai observé prendre mon corps
Pour prendre corps;
T’ai observé à chaque instant sans insistance.

Au début je ne comprenais pas ton langage:
Entre coups de pieds, de tête ou de mains,
Coeur attentif et attentiste je suivais tout sage
Ton cours attendant ton arrivée demain.

Tes coups, je déchiffrais à chaque seconde
Pour satisfaire tes besoins.
Le cordon nous gardait liés avec soin
Malgré la distance de nos deux mondes…

Alors jeune soldat, aventurier et casse-pied,
Dites-moi comment est le monde d’où vous venez?
Le courant marin des eaux de votre cité
Est-il doux, calme ou plein d’adversité?

Mon prince charmant! Élu de mon cœur et de mes douleurs!
Ta présence a souvent remué en mon ventre monts et vallées!
Viens que je te serre encore une fois mon petit cœur!
L’attente, trop longue, m’a été durant toutes ces heures volées.

Je suis impatiente de te connaître et d’apprendre (sur)tout de toi…
Viens, je t’épouse, tout de suite et pour la vie mon étoile:
Je t’aimais avant de t’avoir, je t’aime de te voir
Et je t’aimerai encore et en corps même après mon au revoir.

—-

6 commentaires sur “MON PREMIER MARI”

  1. Étrange. Mais ce poème me semble plus célébrer l’inconditionnel amour maternel, que la mère elle-même. Cependant, il demeure joli comme poème. Merci de me le faire partager.

  2. Le poème ainsi que son titre portent à croire qu’il ne s’agit que des mères ayant accouché d’un garçon. Sinon, joli travail.

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